Coup de tonnerre dans notre calme Hélvétie :
Le Conseil fédéral approuve la technique du «cheval de Troie» pour surveiller les courriels et les appels via Skype
Aux grands maux les grands remèdes.
Pour élucider des crimes graves, le Conseil fédéral veut autoriser les enquêteurs à recourir à des logiciels espions. Ces derniers permettront d’intercepter et de décrypter des courriels ou des conversations téléphoniques.
«Cela ne sera possible que s’il y a une procédure judiciaire en cours et que la surveillance est autorisée par la justice», a commenté hier Simonetta Sommaruga, cheffe du Département de justice et police.
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Pas question de faire de perquisition en ligne, à savoir prendre toutes les informations (documents, photos) qui se trouvent sur un PC ou un téléphone. Seule la surveillance des communications est autorisée. A savoir les courriels, les téléphones via des programmes comme Skype et bien sûr les messages sur les réseaux sociaux type Facebook.
C’est ce genre d’intrusion qui a été pratiquée avec succès dans le canton de Vaud pour confondre un pédophile.