Bonjour.
Dans l'exemple cité, il s'agit de ce que l'on pourrait assimiler à un langage professionnel qui ne s'adresse qu'à un public restreint
Je veux bien l'admettre, n'étant pas un pro de l'informatique - juste un vieux. Mais je ne peux m'empêcher de penser que "sworder verrouillage" n'a pas un air bien professionnel. Pour moi, ça reste du charabia qui, comme tu me l'as aimablement traduit, aurait pu être remplacé par "sabrer le sujet", sans que l'aspect pro de la réponse n'ait a en souffrir. Je verrais plutôt ce genre d'expression comme une espèce de code destiné à marquer son appartenance à un milieu (ce qui me fait repenser au bouquin de Robert Beauvais précédemment cité). Un langage pro est destiné, par des expressions précises, à
compenser le manque de vocabulaire courant. Est-ce le cas ici ? On en est bien loin...
Il me semble que la langue anglaise a été, il y a quelques siècles, pas mal "piratée" par la langue française et que nous avons un retour de bâton
C'est ce que j'ai dit à propos du français (sans évoquer le retour de bâton). Les langues vivent, échangent, se complètent. Qui songerait à remettre en cause parking ou chewing-gum ? Ce dernier cas est d'ailleurs intéressant car il est symbolique : un produit inconnu venu tout droit des Etats-Unis devait bien porter un nom. Là où ça se complique, c'est quand la notion existe déjà ou quand on torture la syntaxe de la langue. Quand j'entends des gens me demander : "Et toi, tu es chocolat ?" pour : "Et toi, tu aimes le chocolat ?", je me marre (intérieurement) et je réponds "Mmm.. Comprends pas..."
Pour les gens intéressés, un bon bouquin: le "Larousse des mots d'origine étrangère". On en apprend, des choses ...